lundi 24 mars 2014

Agissez avant les pics !

Il y a une semaine, la pollution était au cœur des débats.
Des dispositifs d'urgences étaient mis en place partout en France : la gratuité des transports en commun, la circulation alternée, l'incitation au covoiturage, etc. 
 
La mobilité est la capacité des personnes et des biens à se déplacer ou à être transportés d'un endroit à un autre. Pour les entreprises, elle regroupe les trajets domicile-travail, les déplacements dans le cadre de missions ou pour des besoins professionnels.

Pour que cette mobilité soit durable, elle doit :
  • tendre à réduire son impact environnemental,
  • être accessible au plus grand nombre et en toute sécurité,
  • répondre aux exigences, objectifs et contraintes économiques de tous les acteurs.

Des actions à court terme ne suffisent pas pour rendre votre mobilité durable, la volonté doit perdurer.

Vous souhaitez agir ? Mettre en place une démarche durable pour votre entreprise et pour l'environnement ?

Nileo, un cabinet de conseil et de formation en environnement et sécurité, vous propose de vous accompagner dans:
  • la mise en place d'un PDE, Plans de Déplacements Entreprises : celui-ci s'intéresse au déplacement des salariés et autres usagers de votre site. Il permet de prendre en compte les enjeux environnementaux, économiques et de prévention du risque routier.
  • la mise en place et l’utilisation d'un logiciel d'optimisation de tournées , pour les entreprises ou collectivités gérant une flotte de véhicules.
  • la mise en place d'une démarche de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre pour les transporteurs.
  • la mise en place du télétravail

La mise en place de ces démarches vous permettra notamment de réduire les kilomètres parcourus, d’améliorer les conditions de travail de vos salariés, de diminuer le risque d’accident et ainsi vos cotisations Accident du Travail / Maladies Professionnelles.

Des informations complémentaires ? Des questions ?
Contactez nous par mail en écrivant à contact@nileo.fr ou par téléphone en appelant directement au 09.82.43.72.85

lundi 10 mars 2014

Télétravail : ce qui est autorisé, ce qui ne l’est pas

Article du site www.joat.be : 

Travailler à la maison offre beaucoup d'avantages, 75% des télétravailleurs estiment qu'ils prestent effectivement mieux à la maison et que leur équilibre vie privée/vie professionnelle s'en trouve amélioré. Mais qu'en est-il de l'aspect juridique ?

Nous sommes allés poser un certain nombre de questions sur le télétravail à Françoise Leus, legal expert auprès de HDP Partena, prestataire de services RH.

« Lorsque l’on parle de travail à domicile, on désigne généralement le télétravail ; un travailleur qui, sur base régulière, travaille à son domicile ou à un autre endroit de son choix en dehors de l’entreprise et qui fait usage pour cela des technologies de l’information », explique Françoise Leus, legal expert auprès de HDP Partena, prestataire de services RH.

« Le télétravail s’effectue toujours sur base volontaire. Ni l’employeur ni le travailleur ne peuvent y être obligés. Les représentants, les techniciens qui travaillent en clientèle etc. ne sont pas considérés comme télétravailleurs. Un bureau satellite n’est pas non plus du télétravail, c’est un lieu de travail décentralisé ou un local que l’employeur met à disposition du travailleur », poursuit Françoise Leux.

Le télétravailleur doit-il percevoir un défraiement ?
« Si le télétravailleur utilise son propre ordinateur, sa connexion internet, son téléphone, l’employeur doit l’indemniser pour ces frais. Le montant de l’indemnité sera repris en annexe de la convention de travail. Au total, on peut verser maximum 10% du salaire brut du télétravailleur à titre d’indemnités pour frais, ce montant est converti en nombre d’heures que le travailleur preste de la maison. »

Quels jours et à quelles heures peut-on télétravailler ?
« Le télétravailleur n’est pas soumis à des contraintes légales de temps de travail. Il peut travailler le dimanche, faire des heures supplémentaires sans pour cela faire de pause ou obtenir un supplément. Il peut aussi travailler le soir après 20h et il n’y a pas de dispositions légales à respecter en termes de pauses ou de périodes de repos. » « Ou alors, il est expressément prévu qu’il organise son travail pendant les horaires qui sont d’application au sein de l’entreprise. Cela signifie que le temps de travail contractuel du télétravailleur ne peut excéder le temps de travail légal des autres travailleurs. »

Doit-on établir un contrat de travail spécifique ?
« Le contrat de travail du télétravailleur est une convention normale pour ouvrier ou employé dans laquelle on reprend quelques mentions spéciales. Si le collaborateur travaille de la maison pendant son activité, ces dispositions spécifiques sont reprises en annexe de la convention de travail. »

« Les mentions suivantes sont à reprendre obligatoirement dans le contrat de travail ou en annexe : la fréquence du télétravail (le nombre de jours par semaine), les horaires et la manière dont le travailleur doit être joignable, l’endroit où il va prester, les heures pendant lesquelles il peut faire appel à un support technique, le montant du défraiement et la manière dont il est mis fin au télétravail. »

« En outre, l’employeur doit informer le travailleur des tâches qu’il doit exécuter à la maison, la manière dont il doit rapporter à l’employeur et la personne à qui il peut s’adresser s’il a des questions. »

Et si le matériel est défectueux ?
« Le travailleur doit immédiatement informer son employeur des dommages éventuellement survenus sur le matériel. Si le travailleur ne peut de ce fait s’acquitter de son travail, l’employeur doit lui payer le salaire normal jusqu’à ce que le dommage soit réparé. »

Et si le télétravailleur subit un accident de travail ?
« Etant donné qu’il travaille de la maison, ce n’est pas toujours évident de faire la différence entre un accident du travail et un de la vie privée. C’est pourquoi dans la loi sur les accidents de travail, on suppose qu’un accident est un accident du travail lorsqu’il se produit à l’endroit qui est repris dans le contrat de travail comme l’endroit où le télétravailleur preste et pendant la période qui est renseignée comme la période pendant laquelle il est censé prester. »

Nileo propose de vous accompagner ou de vous former sur cette thématique. Basé au Mans, nous pouvons vous aider à mettre en place le télétravail : identifier avec vous les actions à mettre en œuvre suivant les aspects managériaux, techniques et juridiques.
Pour plus d'informations, contactez-nous par mail en écrivant à contact@nileo.fr ou appeler directement au 09.82.43.72.85

lundi 3 mars 2014

Rendre opérationnelle la RSE au bureau

Article du site lecercle.lesechos.fr (8/11/13) :

Appliquée à un bâtiment tertiaire en général, et à un environnement de bureau en particulier, la notion de responsabilité sociétale (RSE) reste un concept bien flou pour neuf collaborateurs sur dix.

Pourtant, c'est assez simple, sans rentrer dans un débat d'experts autour de sa définition, la RSE est le développement durable appliquée au monde de l'entreprise ou au monde des Organisations et dans ce cas, on dit RSO. Et en exagérant encore un peu, en 2013 le développement durable tout le monde connait en tant que citoyen.

Les freins à l'engagement sont nombreux

Pour prendre l'exemple du pilier environnemental, pourquoi ce lien (cette similitude) entre les écogestes réalisés comme particulier et les (mêmes) écogestes à faire en entreprise ne le sont pas ? Maîtriser ses consommations (consommables, énergie, eau, etc.), privilégier des achats durables, favoriser le réemploi/réutilisation et le recyclage...

Une première raison vient du manque d'identification du besoin d'implication des collaborateurs (et donc de sensibilisation/information) et les dirigeants qui veulent s'engager sans impliquer l'ensemble des salariés sont légions. Une erreur stratégique.

On peut également blâmer le manque de volonté « politique » d'une direction qui entend ne pas ouvrir la boîte de Pandore avec d'éventuelles réclamations sociales formulées sous l'angle d'attaque « RSE ».

Et puis, la communication interne d'entreprise sur le sujet est un art difficile. Bien souvent, en langage « corporate », la RSE, c'est « être socialement, économiquement et environnementalement responsable ». Pas étonnant donc que les neuf collaborateurs sur dix (sus-mentionnés) ne comprennent pas ce discours. Parmi eux, on retrouve tous les niveaux hiérarchiques, du dirigeant au stagiaire et s'ils ne comprennent pas ce langage, qui peut les blâmer ?

Pourtant, sur de nombreux sujets de RSE, ces neuf collaborateurs sur dix sont indispensables à la réussite de la démarche et doivent donc comprendre les raisons de s'engager, connaître leurs moyens d'action et, si on leur en donne les moyens, passer à l'action.

Pour ne rien arrangé, sur le volet environnemental toujours (le plus couramment mis en avant pour lancer une démarche), ce passage à l'action est bien souvent imaginé comme inutile et/ou difficile. Inutile car sans engagement/soutien collectif, parfois même les plus écolos en ont assez d'être vus/traités comme des vilains petits canards moralisateurs qui éteignent les lumières, récupèrent le papier, utilise un mug pour le café, etc. Et difficile car si tout le monde connait plus ou moins les « 10 écogestes à faire au bureau », on peine a trouver/hiérarchiser les 240 autres actions identifiées.

Valoriser l'engagement individuel et collectif





Contrairement au sentiment initial, "instinctif" presque, il est très facile pour tout un chacun d'agir au bureau et les bonnes pratiques existent pour chaque niveau de responsabilité :

- Un dirigeant, après avoir lancer la démarche, allouera les moyens (humains et financiers) nécessaires à sa mise en œuvre et son suivi, (ré)orientera la politique RSE régulièrement en fonction de son évolution et de ses objectifs...
- Un directeur/responsable des Services Généraux mobilisera ses équipes pour mettre en œuvre le plan d'actions défini en comité de pilotage, facilitera la communication avec les parties prenantes impliquées à la démarche, gérera le reporting des KPI's...
- Un chef de service/manager montrera l'exemple, s'assurera que les consignes données sont respectées, fera remonter les informations nécessaires au reporting...
- Chaque collaborateur peut faire les écogestes individuels qui consistent à maîtriser ses consommations, encourager l'achat responsable, trier ses déchets...

Ainsi, avant même de mener une campagne de communication interne, de préférence compréhensible et basée sur des résultats qualitatifs et quantitatifs, il est nécessaire de s'appuyer sur un diagnostic et un plan d'actions personnalisés qui attribuent à chacun un rôle à jouer.

Une politique formalisée (claire et structurée) permet de rendre opérationnelle et performante une démarche interne que ces mêmes 90 % de collaborateurs plébiscitent une fois lancée.
 
Pour ceux et celles qui ne le savent pas encore, Nileo est un cabinet de conseil et de formation basé au Mans. Nous vous accompagnons dans toutes démarches concernant l'environnement et la sécurité (conseil, accompagnement, audit et formation).
Contactez-nous par téléphone au 09.82.43.72.85 ou par mail en écrivant à contact@nileo.fr