mercredi 29 avril 2015

Le point sur le conseiller sécurité pour le transport de matières dangereuses

Article du site www.actu-environnement.com (27/03/15)
Rédigé par Déborah Paquet, journaliste - Secrétaire de rédaction
 
Depuis le 1er janvier 2015, toute entreprise qui charge, transporte ou décharge des matières dangereuses est tenue de s'adjoindre les services d'un ou plusieurs conseillers à la sécurité, internes à l'entreprise ou externes. C'est ce que rappelle le ministère de l’Écologie dans une fiche pratique publiée le 19 mars.
 
La direction générale de la prévention des risques y précise quelles sont les entreprises concernées et exonérées. Elle liste également ses principales tâches : vérifier les règles relatives au transport de marchandises dangereuses (TMD), conseiller l'entreprise dans ces opérations, rédiger un rapport en cas d'accident et rédiger un rapport annuel. Le conseiller à la sécurité devra être titulaire d'un certificat de qualification, délivré après réussite à un examen, et la société concernée devra indiquer l'identité de son/ses conseiller(s) via un formulaire Cerfa.
 
En cas d'absence de conseiller dans les entreprises concernées, la peine encourue est un an d'emprisonnement et une amende de 30.000 €.

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mercredi 22 avril 2015

Alimentation, transports, consommation, habitat... 7 actions simples pour entrer en transition

Article du site www.sortirdupetrole.com
http://www.sortirdupetrole.com/societe/363-alimentation-transports-consommation-habitat-7-actions-simples-pour-entrer-en-transition

Brider la vitesse des voitures, par exemple à 110 km/h, ferait économiser une grosse quantité de carburant, donc éviterait d'importantes émissions de gaz à effet de serre et de polluants...

La réduction de la consommation de matière et d’énergie, donc des émissions de gaz à effet de serre, ne procède pas forcément de technologies “high tech” ou de calculs sophistiqués. Elle résulte d’abord de mesures simples, à la source des besoins. C’est ce que montre l’ingénieur Philippe Bihouix dans son livre “L’Age des low tech”. Voitures, logements, eau, alimentation, publicité... La preuve en 7 exemples.



Est-il forcément nécessaire d’établir une grande loi pour faire réellement entrer en transition une société ou même pour rentrer soi-même en transition ? Une fois que l’on s’est mis d’accord sur ce que l’on entend en fait par “transition” (pour faire court, se débrouiller avec de moins en moins d’énergies fossiles), on peut en effet par exemple penser qu’une puissante réforme fiscale appuyant l’impôt sur les émissions de carbone et non plus sur le travail humain va enclencher une dynamique vertueuse, surtout si elle entraîne avec elle une certaine relocalisation de l’activité, une moindre utilisation des matières premières, une ré-humanisation des services, une simplification et une "réparabilité" croissante des produits, une culture et une convivialité également croissante... 

7 exemples permettant de faire quelques pas, sans trop de complications et sans bourse délier, voire même en faisant des économies, vers un nouveau monde fait de simplicité, d’équilibre, d’humilité...

Néanmoins, en attendant une telle loi (qui n’est pas la loi relative à “la transition énergétique pour la croissance verte”), n’est-il pas possible de faire quelques pas, sans trop de complications et sans bourse délier (voire même en faisant des économies), vers ce nouveau monde fait de simplicité, d’équilibre, d’humilité... ? La réponse est oui. Sélection non exhaustive (et qui appelle même un développement) de sept actions largement puisées dans l’ouvrage de l’ingénieur Philippe Bihouix, l’Age des Low Tech (1), que tous les représentants politiques doués d’un peu de courage peuvent décider ou stimuler.

Mieux encore, chaque personne qui voudrait vraiment agir “pour la planète” mais qui ne sait pas encore comment faire (hormis “les petits gestes de tous les jours” comme se brosser les dents sans laisser couler l’eau du robinet), peut également les traduire à son niveau, du jour au lendemain et sans attendre qu’on le lui demande. Et même si certaines économies en matière et en énergie (donc en gaz à effet de serre) pourront paraître “limitées”, elles restent si simples à réaliser que l’on se demande pourquoi elles ne sont pas déjà effectives. Liberté d’entreprendre ? Effets d’un mode de vie jugé “non négociable” ? 

De la vitesse de la voiture au chauffage du logement, en passant par la consommation d'eau, les courses et la boîte aux lettres...