vendredi 31 août 2012

L’Europe convoite les terres rares et les diamants du Groenland

Article du site http://ecologie.blog.lemonde.fr (01/08/2012) :

Jusqu'où les Etats vont-ils pousser leur quête effrénée de ressources naturelles ? Dernière étape en date, relatée par le Guardian : l'Europe cherche à ouvrir une nouvelle frontière, en explorant les glaces encore vierges du Groenland, à la recherche de minerais – or, fer, uranium, zinc, terres rares et autres diamants.

Dans un monde où le prix de l'énergie flambe, poussant les pays à rechercher toujours plus loin et plus profond de nouvelles sources d'approvisionnement en hydrocarbures et minerais, les immenses ressources du sous-sol du Groenland, largement inexploitées, attirent les convoitises. Et ce, d'autant plus fortement que l'accélération de la fonte de la calotte glaciaire de la plus grande île du monde – 97 % de la surface de l’Inlandsis avait dégelé à la mi-juillet, selon les dernières données satellites – ouvre la possibilité d'accéder à ces richesses dans les décennies à venir.

Le forage d'hydrocarbures autour des côtes de l'île, longtemps impossible, en est ainsi aujourd'hui à l'étape exploratoire, mené par la plupart des grandes compagnies pétrolières, telles que Exxon Mobil, Cairn Energy, Dong Energy ou encore EnCana. L'exploitation minière, auparavant inenvisageable du fait d'une couverture de glace atteignant 150 mètres d'épaisseur, est par ailleurs étudiée. Si une seule mine d'or est actuellement exploitée, cinq autres sont sur le point d'être ouvertes, et 120 sites sont en cours d'exploration, comme le montre cette carte réalisée par le Guardian :

La province autonome du Danemark possède enfin certains des plus importants gisements du monde en terres rares, métaux stratégiques indispensables à la production de la plupart des produits de haute technologie, dont la Chine dispose d'un quasi-monopole.

L'Union européenne, du fait de ses liens privilégiés avec le Groenland, via le Danemark, s'est positionnée très vite sur ce marché. "Le Groenland est extrêmement important en termes de ressources naturelles. Nous travaillons activement avec le premier ministre de l'île sur ce point", explique Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne, cité par le Guardian.

Mais l'Europe n'est pas la seule en lice. La Chine, notamment, a d'ores et déjà manifesté son intérêt. Selon le Guardian, le projet d'extraction de minerais le plus avancé est mené par la London mining, une entreprise minière britannique soutenue par des compagnies chinoises. En juin, le président chinois Hu Jintao a par ailleurs mené une visite au Danemark, analysée par les experts comme le signe de visées de Pékin sur les minerais du Groenland. Et d'autres pays, comme les Etats-Unis, le Canada ou la Russie, sont aussi intéressés.

Depuis le référendum de 2009, qui a vu la population se prononcer massivement en faveur d’une plus grande autonomie, l’attribution des licences d'exploration et d'exploitation des ressources naturelles est aux mains des Groenlandais. L'île, qui ne compte que 57 000 habitants, y voit une opportunité pour mettre un terme à sa dépendance économique vis-à-vis du Danemark – qui lui verse chaque année près de 700 millions de dollars. "Le gouvernement aimerait disposer d'une autre source de revenu car actuellement il y a juste la pêche, et un peu de tourisme", indique Henrik Stendal, du département d'extraction minière du gouvernement, interrogé par le Guardian.

Cette ruée vers les ressources groenlandaises inquiète les ONG. "Les conséquences pour l'environnement pourraient être très importantes : les températures glaciales et les conditions climatiques extrêmes constituent de sérieux obstacles aux interventions de dépollution", prévient Jon Burgwald, expert de l'Arctique pour Greenpeace, qui a lancé fin juin une campagne pour la protection de l'Arctique et contre le début des forages de Shell dans cette zone.

Mikkel Myrup, président du groupe de défense de l'environnement du Groenland Akavaq, estime quant à lui que le traitement des déchets des mines serait une préoccupation majeure, ainsi que la manipulation des produits chimiques toxiques utilisés par l'exploitation minière : "L'exploitation minière ne présente pas les mêmes risques que le forage pétrolier, mais elle peut néanmoins s'avérer dangereuse pour l'environnement. C'est un vrai souci, d'autant que nous ne pensons pas que le gouvernement groenlandais sera en mesure de réglementer cette activité de manière suffisante face au poids et à l'influence des multinationales."

Carburant : réduire sa consommation de près de... 40% ?

Article du site http://ademe.typepad.fr (29/08/2012) :

Alors que dès aujourd'hui, les prix des carburants à la pompe diminuent - jusqu'à 6 centimes par litre, dont 3 centimes à la charge de l'Etat et 3 centimes à celle des pétroliers - l'ADEME rappelle que quelques gestes simples permettent une conduite économique et moins polluante

"L’éco-conducteur " peut réduire sa consommation de carburant jusqu’à 40% par rapport à un conducteur pratiquant une conduite dite sportive ou nerveuse. En économisant un à deux litres de carburant pour 100 km parcourus, il peut réaliser de substantielles économies. De même, il réduit les coûts d’entretien de son véhicule du fait d’une conduite plus souple et douce qui ménage la mécanique et les pneumatiques. Cette économie peut se chiffrer à plusieurs milliers d’euros sur toute la durée de vie du véhicule, en tenant compte uniquement de l’usure des pneumatiques et des freins.

Quelques gestes simples :

  • Limiter les petits trajets urbains motorisés. Prendre les transports collectifs ou encore le vélo. La marche est aussi une solution.
  • Opter le plus souvent possible pour le covoiturage, notamment pour se rendre sur le lieu de travail ; ainsi les frais sont partagés.
  • Vérifier la pression des pneus, au moins tous les deux mois. Rouler sous gonflé, c’est dangereux et ça consomme plus : un sous gonflage de 0,5 bar, c’est 2,4 % de consommation supplémentaire, soit 33 € et 58 kg de CO2 par an.
  • Vérifier régulièrement le bon état de son véhicule. Un véhicule mal entretenu peut entraîner une surconsommation de carburant pouvant aller jusqu’à 25 %.
  • Ne pas trop charger sa voiture. 100 kg de plus c’est 5 % de consommation de carburant supplémentaire. Préférer un coffre de toit à une galerie et les enlever après utilisation car, même à vide, ils entrainent une surconsommation de 10 % à 15 %.
  • Adopter une conduite souple. Démarrer en douceur et anticiper les ralentissements en utilisant le frein moteur plutôt que la pédale de frein. Une conduite agressive en ville peut augmenter la consommation de près de 40 %, soit 4 € de dépenses inutiles et 7 kg de CO2 pour 100 km.
  • Réduire sa vitesse. Réduire de 10 km/h sa vitesse sur autoroute, c’est jusqu’à 5 litres de carburant économisés, soit 7 € et près de 12 kg de CO2 sur 500 km.
  • Couper son moteur dès un arrêt de plus de 10 secondes. L’arrêt/redémarrage du moteur consomme moins que de le laisser tourner au-delà de 10 secondes.
  • Ne pas abuser de la climatisation. La surconsommation de carburant des véhicules due à la climatisation peut atteindre 10 % en ville et 25 % sur route.

Plus d'infos :
La calculette éco-déplacements de l’ADEME évalue l’impact environnemental et  le coût des petits trajets quotidiens en milieu urbain.

L’éco-comparateur de l'ADEME mesure l’impact environnemental des différents modes de transport. Un trajet Marseille-Paris, émet 10 kg de CO2 en TGV et environ 150 kg de CO2 en voiture Diesel. 

mercredi 29 août 2012

Des sondes USB pour mesurer les usages énergétiques des bâtiments

Article du site http://www.greenit.fr (18/07/2012) :

Les bâtiments sont à l’origine de 23 % des émissions de gaz à effet de serre de la France et de 42 % de la consommation énergétique de la France. La startup française Avob a donc décidé d’étendre son activité à l’efficience énergétique des bâtiments. Objectif ? Aider ses clients à maîtriser leur facture énergétique qui représente 10 à 20 % du coût annuel par m2 d’un bâtiment tertiaire. 

Issu du monde du power management, Avob s’est associé à Cofely (GDF-Suez) pour étendre la portée fonctionnelle de son logiciel d’extinction automatique des équipements informatiques Green Sergeant.

« C’est la suite logique de notre activité » explique Pierre Duchesne, fondateur et président d’Avob « L’optimisation de la consommation des équipements informatiques ne représente que 15 % de la facture électrique du bâtiment. Nos clients nous ont donc demandé de traiter les 85 % restants en nous appuyant sur les agents déjà déployés » détaille-t-il.

Le potentiel d’économie est important. 20 % des bâtiments restent allumés nuit et week-end. Et baisser le chauffage de 1°C permet d’économiser 7 % de la facture énergétique. Reste établir un plan d’action en fonction de mesures réalisées sur le terrain. C’est l’ambition de cette nouvelle solution baptisée Building Energy Viewer.

Température et luminosité mesurées via un port USB
Elle s’appuie sur l’agent logiciel chargé d’éteindre les postes de travail la nuit. En plus de sa fonction initiale, il remonte désormais des données telles que la luminosité, la température, l’hygrométrie et le taux de CO2 dans l’air. Ces mesures sont réalisées à l’aide d’un capteur (développé par Cofely) connecté sur le port USB des postes de travail des collaborateurs. Outre une vision en temps réel des paramètres essentiels du bâtiment, cette approche permet de détecter les anomalies : bâtiments allumés la nuit, chauffage ou climatisation qui fonctionnent à plein régime le week-end, etc.

98 % des bâtiments à équiper
L’intérêt de Building Energy Viewer réside dans sa facilité de mise en oeuvre et son faible coût - moins de 75 euros par sonde, selon le volume - comparé à celui des compteurs intelligents (smart meter). Une fois la sonde connectée sur un port USB, le déploiement des agents s’effectue de façon centralisée, depuis une seule console d’administration, quel que soit le nombre de sites et leur situation géographique. L’entreprise choisit le niveau de granularité de la mesure en fonction du nombre de sondes déployées. Autre atout, « nous apportons une solution pour les 98 % de bâtiments qui ne sont pas équipés de gestion technique de bâtiment (GTB / GTC) et aux entreprises qui louent leurs bureaux » ajoute Pierre Duchesne.

Impliquer les utilisateurs dans la démarche

AVOB-Building_Energy_Viewer-Widget.jpg
Building Energy Viewer intègre un widget qui recueille le ressenti des utilisateurs vis-à-vis de leur environnement. A partir de réglettes de confort à 5 niveaux, les utilisateurs peuvent faire remonter leur degré de satisfaction, facilitant ainsi l’ajustement des paramètres : éclairage, chauffage, climatisation, etc. Une notion de ressenti qui était, jusqu’à présent, difficilement mesurable. Or, « il est indispensable d’impliquer les utilisateurs pour obtenir des économies sur la durée » estime Pierre Duchesne. Le widget diffuse également des « éco-astuces » personnalisables pour aider les utilisateurs à adopter des gestes éco-responsables.

De leur côté, les services généraux visualisent les performances énergétiques en temps réel sur un tableau de bord consolidé. Il permet également d’afficher un historique du taux de satisfaction des utilisateurs par bâtiment ou étage, ainsi que les différents paramètres d’ambiance, les économies générées, les émissions de gaz à effet de serre évitées, etc.

5 à 15 % d’économies potentielles
Avob teste actuellement sa solution aux Etats-Unis avec le fournisseur d’électricité Duke Energy. Le site pilote est constitué de 171 écoles (2 millions de m2). Les économies attendues sont de l’ordre de 5 à 15 % de facture énergétique du bâtiment, selon la qualité de son isolation, le comportement des utilisateurs, etc. Soit une économie annuelle pouvant atteindre plusieurs millions de dollars.

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mardi 28 août 2012

Les 9 erreurs du greenwashing

Article du site www.communicationresponsable.fr (09/08/2012) :

9 erreurs de communication à éviter quand on veut pratiquer une communication responsable, et autant d’indices utiles au public pour repérer le greenwashing.

On trouvera les secteurs suivants parmi ces 9 exemples : restauration rapide, automobile, tabac, cosmétique...


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