Basé au Mans, Nileo est un cabinet de conseil, d'audit et de formation à destination des entreprises sur les thématiques : environnement et sécurité. Le blog de Nileo est destiné à partager des actualités et des informations concernant le cabinet ainsi que ses thématiques de prestation.
mercredi 30 mai 2012
mardi 29 mai 2012
L'Europe bientôt à court de réserves énergétiques?
Article du site http://www.prioriterre.org (20/05/2012) :
Si la consommation énergétique de l’Europe stagne depuis quelques années, les ressources fossiles (Pétrole, gaz, charbon) s'épuisent.
Si la consommation énergétique de l’Europe stagne depuis quelques années, les ressources fossiles (Pétrole, gaz, charbon) s'épuisent.
Les réserves prouvées de l'Union Européenne, c'est-à-dire celles qui sont économiquement exploitables, sont équivalentes à moins de six ans de sa consommation actuelle pour le gaz et à moins de deux ans pour le pétrole.
Cependant, le Royaume-Uni, mais surtout la Pologne, qui disposerait du plus important gisement du très contesté gaz de schiste en Europe, semblent déterminés à exploiter cette ressource discutable. Cette stratégie permettrait seulement de retarder un peu les échéances ; les " ressources " de gaz de schiste de l'Europe (hors considérations technique et économique) représenteraient l'équivalent de vingt-trois ans de consommation. La Pologne a, en particulier, déjà accordé une centaine de permis d'exploration et annonce les premières exploitations pour 2014.
Les réserves prouvées d’uranium en République tchèque, en Roumanie et en Allemagne pourraient fournir l'équivalent de trois ans de consommation de l'Union à Vingt-Sept. Le charbon et le lignite sont en fait les seules ressources fossiles dont l'Union dispose en relativement grande quantité.
Les réserves prouvées essentiellement situées en Pologne, en Allemagne et en République Tchèque représentent vingt-trois ans de consommation européenne pour le charbon et quarante-cinq ans pour le lignite. Mais c’est la ressource qui émet le plus de gaz à effet de serre, et donc celle qui est la moins compatible avec les objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L'Union s'est en effet engagée à les réduire d'au moins 20 % en 2020 par rapport au niveau de 1990, tandis que la feuille de route publiée au début de cette année fixe le cap sur une réduction d'au moins 80 % à l'horizon 2050.
A contrario, le gisement d'énergies renouvelables sur le continent suffirait à satisfaire 92 % de nos besoins énergétiques en 2050, selon le Conseil européen de l'énergie renouvelable. A condition toutefois de réussir d'ici là à réduire la demande d'énergie de 40 % par rapport à aujourd'hui.
Le défi de la transition énergétique tient dans la décision de rendre réels ces deux derniers chiffres.
Combien d’eau y a-t-il sur Terre ?
Article du site http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr (20/05/2012) :
L'infographie est parlante.
Il faut imaginer qu'un puissant sorcier a, grâce à un maléfice habile,
siphonné toute l'eau présente sur Terre et l'a réunie dans une sphère,
un petit satellite liquide posé sur notre globe soudain asséché. D'un
coup d'un seul, notre planète bleue est devenue brune et il y a comme
une surprise à voir les océans, mers, lacs, calottes polaires, rivières
et glaciers, qui recouvrent en temps normal plus de 70 % des 510
millions de km2 que compte la Terre, se résumer à un
cochonnet de seulement 1 385 km de diamètre, soit à peu près la distance
qui sépare Paris d'Alger à vol d'oiseau.
L'eau sur Terre est un peu comme une feuille de papier cadeau recouvrant une boule de bowling. Depuis l'espace
on ne voit presque qu'elle, elle donne sa couleur à notre planète mais
ne représente qu'une minuscule fraction (0,023 %) de sa masse. Combien y
en a-t-il exactement ? Si l'on revient à notre image, cette bulle
contient 1,386 milliard de km3 d'H20. Comment se répartit-elle ? Les plus gros fournisseurs, et de loin, sont évidemment les océans et les mers, avec 1,338 milliard de km3. Ils arrivent loin devant deux quasi ex-aequo (environ 24 millions de km3
chacun) : les calottes polaires (Groenland et Antarctique), glaciers et
neiges éternelles d'un côté, l'eau contenue dans le sous-sol et dans la
croûte terrestre de l'autre. Les miettes qui restent reviennent, dans
l'ordre décroissant, aux glaces du pergélisol, aux lacs, à l'humidité
des sols, à l'atmosphère, aux marais, aux cours d'eau et, enfin, à toute
cette eau si importante pour nous, celle qui est prisonnière des
organismes vivants, celle sans qui vous et moi ne serions que des
momies. On estime que toute la vie terrestre regroupe un peu plus de 1
100 km3 de cette eau dite biologique.
A lire cette longue énumération, on s'est sans doute aperçu que l'eau douce ne représente qu'une part minoritaire du total : environ 35 millions de km3.
C'est la perle à droite du cochonnet sur la carte ci-dessous. Mais,
dans cette petite portion, la plus grande partie de l'eau est hors
d'atteinte des êtres vivants, soit parce qu'elle est congelée dans les
inlandsis, soit parce qu'elle est enfouie dans les entrailles de la
Terre. Si l'on ne prend en considération que l'eau facile d'accès, celle
que l'on trouve dans les lacs non salés, les marais, les fleuves et les
rivières, il ne reste plus grand chose. Avez-vous repéré le petit point
bleu sur cette deuxième infographie, sous la perle dont je viens de
parler ?
Cette tête d'épingle
a moins de 60 km de diamètre. Elle contient toute l'eau douce aisément
disponible pour la vie terrestre. C'est dans cette minuscule réserve que
7 milliards d'hommes puisent
pour boire, irriguer leurs cultures, abreuver leurs animaux d'élevage,
faire tourner leurs usines, alimenter leurs centrales électriques, etc.
Et, si on met Homo sapiens de côté, quantité d'autres
organismes vivants en dépendent aussi. C'est en voyant ce genre d'image
que l'on s'aperçoit mieux, qu'entre la sécheresse et nous il n'y a presque rien. Que l'eau est plus rare qu'il n'y paraît. Parce que la Terre est une brune qui se teint en bleu.
vendredi 25 mai 2012
"Comment les cadres gagnent du temps avec les réseaux sociaux"
Article du site www.usinenouvelle.com (16/05/2012) :
Selon une étude réalisée par le cabinet Millward Brown pour Google et
présentée le 15 mai, les cadres estiment que les réseaux sociaux leur
permettraient d’améliorer de 20% la productivité dans leur entreprise.
Les marques avaient déjà appréhendé l’intérêt des réseaux sociaux pour faire leur promotion, via des "fan page" sur Facebook
et autres comptes Twitter… Elles entrevoient désormais assez
distinctement l’utilité des réseaux sociaux en interne. L’argument
massue avancé par les cadres interrogés ? Ces différents outils -
notamment les réseaux internes type Yammer ou Chatter - leur
permettraient de gagner du temps.
2h économisées par tâches
"Les ¾ des sondés ont affirmé qu’ils économisaient du temps",
avance Pierre Gomy, directeur marketing France pour Millward Brown.
Jusqu’à 2 heures pour chacune des tâches. Une assertion surprenante
quand la plupart des études ont pour habitude d’épingler les réseaux
sociaux car ils distraient les salariés dans leur travail. "Oui mais là, on parle bien d’un usage professionnel",
explique-t-il. Le gain de temps se ferait donc en évitant des
déplacements pour rencontrer des collègues ou des clients, en envoyant
et lisant moins d'emails ou encore en limitant les réunions internes.
La frilosité de l'industrie
C’est ce qui explique que la majorité des cadres se sont montrés
majoritairement enthousiastes face à la généralisation de ces outils.
Seul 1/3 reste plus sceptique. "Selon eux, ces activités sont chronophages et pas suffisamment sécurisé", développe-t-il.
Une composante essentielle, notamment dans l’industrie. "Les
entreprises les plus friandes de réseaux sociaux se trouvent dans le
secteur de la publicité et des médias. Les industriels l’utilisent moins
pour le moment".
Une tendance à la généralisation
Pourtant ces outils semblent se généraliser. "Les usages vont évoluer, ils vont se généraliser dans l’entreprise",
prédit Pierre Gomy. Si le "top management" était jusque-là le plus
réceptif, cet appétit pour les réseaux sociaux devrait s’étendre aux
autres fonctions de l’entreprise… Et à différents secteurs.
Animer sa communauté... en interne aussi
"Certaines grandes enseignes maîtrisent les notions de communautés", explique-t-il. "Elles ont bien saisi l’enjeu. Les marques fortes de demain seront les entreprises 'conversationnelles'". Celles qui réussiront à faire parler d’elles donc. Et de citer Oasis ou Coca-Cola qui ont animé de véritables communautés sur les réseaux sociaux.
"Pampers par exemple a très bien compris qu’il ne fallait pas
parler de ses produits mais de ce qui intéresse ses clients, à savoir
les enfants. Tout l’enjeu est de susciter un taux de conversation qui
soit fort. Et c’est pareil pour les réseaux internes si les entreprises
veulent que cela fonctionne", conclut Pierre Gomy.
Matinée de l'efficacité énergétique
La CCI du Mans organise en partenariat avec
Studeffi une matinée de l'efficacité énergétique, le jeudi 28 juin de 9h à
12h.
Trois ateliers sont programmés :
- Bien choisir son contrat de
fournitures d'énergies.
- Consommer moins d'énergie : des solutions concrètes.
- Maîtriser son énergie : les outils de suivi.
Ces ateliers sont suivis d'une
intervention sur la valorisation de la démarche d'efficacité énergétique.
jeudi 3 mai 2012
10.000 salariés interrogés sur leur vision de l'entreprise idéale
Article du site : www.anact.fr (13/04/2012) :
Les salariés se sentent-ils en phase avec les orientations de leur entreprise ? Lui font-ils confiance ? Qu’attendent-ils d’une entreprise en général ? Leur entreprise répond-elle à ces attentes ? Les salariés de 16 pays différents répondent.
L’Observatoire du Travail BPI / BVA / L'Express / L'Institut du Leadership a rendu publique le 22 mars 2012 les résultats de son enquête sur le thème de l’entreprise idéale.
Menée par BVA auprès de 9145 salariés issus de 16 pays différents (Allemagne, Belgique, Brésil, Canada, Chine, Espagne, Etats-Unis, Finlande, France, Italie, Maroc, Pologne, Roumanie, Royaume Uni, Russie, Suisse), l'enquête permet d’analyser leurs perceptions et leurs attentes à l’égard de l'entreprise et du travail.
Pour les salariés interrogés, les critères les plus représentatifs de l’entreprise idéale ont trait à :
- l’attention portée au travail bien fait,
- la confiance manifestée envers les salariés par l’entreprise,
- la qualité du service rendu aux usagers.
64 % des salariés Français jugent que leur entreprise est proche de l’entreprise idéale. Un score inférieur à celui des Suisses, le plus élevé de l’enquête avec 78%. Le taux de satisfaction le plus bas est attribué aux salariés russes, avec 55%.
Plus particulièrement, les salariés français se montrent moins satisfaits que les salariés des autres pays sur les critères suivants :
- la qualité de l’information interne (59% pour une moyenne internationale de 68%),
- la possibilité de donner son opinion (66% pour une moyenne internationale de 78%),
- la proximité et l’écoute du management (59% pour une moyenne internationale de 74%).
Du plaisir à venir travailler
En France, les salariés sont 80 % à ressentir du plaisir « à venir travailler » (96 % pour les salariés brésiliens affichant le score le plus élevé, 85% en moyenne internationale). Pour les auteurs de l'enquête, ce résultat peut être corrélé à deux dimensions perçues de manière positive:
- 86 % mettent en avant les « relations avec les collègues »,
- 80 % soulignent l’importance de la nature et du contenu du travail.
Etre mieux payé et avoir un emploi stable
Mais ce résultat ne doit pas pour autant faire oublier que les salariés ont des besoins et des attentes forts. Etre mieux payé et avoir un emploi stable sont aujourd’hui les deux attentes majeures des salariés tous pays confondus. Pour les Français, la première priorité est également d’être mieux payé (exprimé par 42% des salariés français par rapport à une moyenne internationale de 38,2%).
La deuxième priorité exprimée par les salariés français est la stabilité de l’emploi, sachant qu’ils sont 55% à penser qu’ils auraient du mal à retrouver un emploi équivalent s’ils perdaient le leur aujourd’hui.
Pour les auteurs de l'enquête, il est intéressant de noter que si l’on observe l’évolution de ces résultats depuis 10 ans, un recentrage des attentes prioritaires des salariés français s’opère vers la rémunération et la stabilité de l’emploi. Depuis 2003, ces deux éléments ont gagné respectivement 6 et 9 points, les hissant ainsi au sommet de la hiérarchie des priorités professionnelles devant l’intérêt du travail et les responsabilités exercées.
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