jeudi 21 juin 2012

Le " lean " au secours de l'hôtellerie artisanale ?

Article du site http://lentreprise.lexpress.fr (21/06/2012) :

Une démarche de "lean and green" dans le tourisme ? C'est le défi que tente de relever Olivia Gautier, gérante de l'hôtel les Orangeries, à Lussac-les-Châteaux, dans la Vienne. En s'inspirant des méthodes qui ont fait leurs preuves dans l'industrie. Premiers pas et vrais casse-têtes... 
 
Réservation de dernière minute (y compris pour les séminaires), montée en puissance des outils en ligne, exigence de plus en plus forte des clients, notamment vis-à-vis de la qualité des prestations... Le monde de l'hôtellerie connaît de profonds bouleversements. A tel point qu'Olivia Gautier, gérante fondatrice de l'hôtel les Orangeries, à Lussac-les-Châteaux, dans la Vienne a décidé d'entreprendre une démarche de "lean and green" afin de gagner en réactivité, dans l'objectif de "faire mieux avec moins ".

"C'est indispensable pour notre secteur, reconnaît la jeune femme, détentrice de l'Ecolabel européen depuis 2006. Or, contrairement au secteur de l'industrie, le discours sur l'amélioration de la performance n'a pas encore gagné celui de la prestation de service". Une erreur, selon elle, puisque le "lean" peut également permettre de traquer les dysfonctionnements de l'hôtel : gaspillage de nourriture, déperdition d'énergie ou problèmes d'enregistrement.

La démarche s'avère, toutefois, complexe. "C'est l'ensemble de nos faits et gestes que nous devons revoir". Un serveur peut-il déposer une commande à des clients et revenir "à vide", c'est-à-dire faire le trajet retour sans valider de nouvelles commandes ou régler une addition ? Peut-on réutiliser au petit déjeuner le pain non consommé la veille ? Et comment planifier au plus juste les commandes des repas sans connaître exactement le nombre de clients? Ces questions et bien d'autres font actuellement l'objet d'intenses braimstormings.

Pour l'heure, seule une étape vient d'être franchie. L'hôtel s'est doté d'une plate-forme collaborative permettant de mieux gérer les réservations en ligne et de partager les informations sur les plannings des salariés. Avec l'appui du Réseau des professionnels du numérique de Poitou-Charentes. Car "jusqu'ici, c'est la méthode artisanale, avec post-it et bouts de papiers griffonnés, qui prévalait pour les réservations", poursuit Olivia Gautier. Sans connexion avec la base de données. Un premier pas... 

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Les Etats-Unis s’offrent une ville fantôme futuriste

Les Etats-Unis ont-ils la folie des grandeurs ? Une “ville fantôme” va être construite au Nouveau Mexique pour un montant d’un milliard de dollars afin de tester les technologies du futur. Ce centre dédié à l’innovation sera une ville entièrement fonctionnelle, avec l’eau courante, un réseau complet d’électricité et un accès sans fil à Internet… mais n’accueillera aucun résident ! Cet immense centre d’innovation, dont la construction vient de démarrer, permettra de tester grandeur nature de nouvelles sources d’énergie renouvelable, des systèmes de gestion du trafic routier, des réseaux sans fil nouvelle génération et des systèmes de sécurité dernier cri, le tout, sans gêner les habitants dans leur quotidien.

Pour développer cette ville modèle destinée à reproduire une agglomération de 35 000 habitants, les chercheurs se sont inspirés de Rock Hill, une localité située à plusieurs centaines de kilomètres de là, en Virginie du Sud et qu’ils entreprennent de reproduire à l’identique. Routes, maisons, bâtiments commerciaux : tout doit être parfaitement copié sur une périphérie totale de 15 km2.

Cette ville vide viendra résoudre un des plus gros obstacles à la commercialisation de nouvelles technologies : elle permettra de faire dialoguer plus facilement des porteurs de projets encore au stade de la recherche et du développement et des investisseurs trop frileux pour s’impliquer sans avoir accès à des prototypes. De nombreuses innovations ne peuvent en effet actuellement pas être testées dans des conditions optimales en raison de limites imposées par la législation ou de leur dangerosité dans un environnement classique. Google, par exemple, a testé des voitures autonomes, sans chauffeur, sur les routes et autoroutes de Californie. Mais, même si elle n’intervenait pas directement sur les commandes du véhicule, une personne était malgré tout toujours présente dans l’habitacle. Cette ville fantôme pourrait constituer une opportunité pour ce type de projets.

Pour la localité voisine de Hobbs, ce centre d’innovation constitue une extraordinaire opportunité de développement. Celui-ci permettra en effet de créer 350 emplois permanents et mobilisera plus de 3 500 personnes pour sa construction.

dimanche 17 juin 2012

L'odyssée du Développement Durable : 1972 - 2012

Historique des événements, conférences, conventions, accords en faveur du Développement Durable depuis 1972 : 

Cliquer ICI pour voir l'animation.

jeudi 14 juin 2012

10 indicateurs de l'environnement en 2012

Article du site www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (juin 2012) :

10 indicateurs pour décrire la situation de l'environnement en France face aux principaux enjeux. On trouvera notamment :

- la qualité de l'air et des eaux,

- l'évolution de la biodiversité,

- les émissions de gaz à effet de serre,

- la production de déchets,

- l'emploi environnemental.

 Pour consulter la page, cliquer ICI.

lundi 11 juin 2012

Aides pour le développement des TPE &PME en Pays de la Loire

La CGPME PDL a réalisé une plaquette qui liste les aides au développement des TPE & PME en Pays de la Loire.

Parmi les aides présentées : 
  • Les fonds d'investissement
  • Les fonds de garantie
  • L'innovation
  • Financement à moyen terme
Pour télécharger la plaquette, cliquer ICI.

La troisième révolution industrielle sera verte

Article du site www.entreprises.ouest-france.fr (10/06/2012) :

Au bureau, à l'usine, à la maison, produirez-vous bientôt votre propre énergie ? Jeremy Rifkin en est convaincu. Pour cet Américain qui croit en l'Europe, la fin de l'ère du carbone est une vraie chance économique. Entretien avec cet économiste et essayiste, spécialiste de prospective. 

 

Qu'appelez-vous « troisième révolution industrielle » ?

C'est tout simplement la convergence entre la révolution des communications, fondée sur Internet, et la révolution énergétique - imposée par le déclin du pétrole, du gaz ou de l'uranium - qui exige l'exploitation de ressources à portée de tous : le soleil, le vent, la géothermie, les marées. Et là, pas besoin d'infrastructures lourdes.

 

Quels en sont les pionniers ?

Vous, l'Europe. L'Union s'est engagée à produire 20 % d'énergie renouvelable d'ici à 2020 et à transformer 190 millions d'immeubles en centrales vertes. Ce sont les deux piliers initiaux de la TRI (troisième révolution industrielle). Le stockage en est le troisième : 8 milliards d'euros d'argent public seront investis pour développer les technologies à base d'hydrogène qui permettront d'emmagasiner ces énergies.

 

C'est finalement une sorte d'Internet de l'énergie ?

Oui, c'est l'idée. Et le quatrième pilier ! Quand l'électricité générée ne sera pas utilisée, elle sera immédiatement redistribuée dans le circuit en Russie, par exemple, ou ailleurs. Il se passe exactement la même chose avec l'information, créée et stockée de façon numérique afin d'être diffusée. Enfin, cinquième pilier, le transport. Les véhicules ne rouleront plus bientôt à l'essence. On se tournera vers l'énergie électrique et on se branchera directement aux bâtiments.

 

La démocratisation énergétique n'est-elle pas une utopie ?

Non. L'Allemagne a déjà atteint le premier objectif. La France l'expérimente avec retard. Ce modèle économique va engendrer des centaines de milliers d'emplois en Europe. Dans les années 70, il y avait très peu d'ordinateurs et les entreprises ne communiquaient pas beaucoup. Puis Steve Jobs a conçu le PC et maintenant deux milliards d'individus échangent sur leur ordinateur portable. Idem avec l'industrie musicale. Elle n'a pas compris ce qu'il lui arrivait lorsque des gamins ont commencé à fabriquer des logiciels pour partager la musique. Elle a cru que c'était une blague. Elle y a perdu énormément. Comme les journaux qui n'ont pas vu venir les blogs.

 

Vous avez travaillé avec Merkel, Prodi et Barroso. Le ferez-vous avec Hollande ?

Je l'ai rencontré en janvier dernier et nous avons parlé de la troisième révolution industrielle. Durant la campagne, il a déclaré que si le Parti socialiste remportait les élections, il choisirait cette voie. La crise, sévère, est aussi une forte opportunité. Et la France a tous les atouts pour être, avec l'Allemagne, pilote de ce bouleversement.

 

La politique de croissance défendue par le Président français en sera-t-elle le catalyseur ?

Il n'y a pas de plan B. L'austérité tue l'économie et François Hollande a eu l'audace de proposer un paradigme différent. La deuxième révolution industrielle est en train de mourir. Cependant, il ne faut pas commettre l'erreur de Barack Obama. Il a dépensé des milliards de dollars dans des projets trop dispersés pour donner des résultats.

 

Il est étonnant qu'un Américain évoque un leadership européen...

Il y a 500 millions de consommateurs en Europe et 500 millions de plus avec les divers partenariats (Maghreb, Machrek, Moyen-Orient). C'est le marché le plus riche au monde, loin devant les États-Unis et la Chine. Les idées neuves viennent d'ici. Car l'Amérique ne possède plus ce qui assurait sa grandeur, sa faculté à voir le futur.

 

Et l'Asie, et l'Afrique ?

Si l'Europe est un laboratoire, l'Asie va également très vite. Gouvernements et partenaires économiques se fédèrent pour construire l'Internet de l'énergie. Le continent africain s'y intéresse ainsi que l'Amérique du Sud. Les Nations Unies ont adopté le programme des cinq piliers. Les pays émergents n'ont pas besoin de « réparer » d'anciennes infrastructures, ils peuvent démarrer directement sur de nouvelles.

 

Les mentalités devrons changer !

Complètement. Ma génération a grandi dans un pouvoir centralisé, pyramidal, du haut vers le bas. Pour les moins de 35 ans, qui sont nés avec Internet et le peer-to-peer, le pouvoir latéral, transparent, coopératif, ouvert est quelque chose de logique.

 

Est-ce une vision plutôt de gauche ?

Je ne le pense pas. Cette révolution prend le meilleur du capitalisme et le meilleur du socialisme dans de grands réseaux solidaires. C'est la disparition des idéologies.

vendredi 1 juin 2012

Vivre ensemble : une utopie concrète ?

Dans le cadre de la manifestation "HanDi-Moi Oui ! 2012", le CAUE de la Sarthe organise un colloque sur le thème de l’Urbanisme et du Handicap destiné à un public de professionnels et d’élus, le jeudi 21 juin 2012 au Mans.

Programme :

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 Le matin
VISITES sur site. Approches techniques sur le thème de l’accessibilité
1) Le Parc Théodore Monod, un espace partagé
2) Un tramway pour mieux partager la ville
3) Le Musée Vert, un lieu de médiation culturelle

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 L’après-midi
TÉMOIGNAGES (tables rondes animées par Pascal Brulon, LMtv Sarthe)
Au Carré Plantagenêt, rue Claude-Blondeau, Le Mans
 
1) Lieux publics : des espaces à partager
Comment favoriser l’appropriation individuelle et collective des lieux publics ?
Intervenants : Elsa MARTINEAU, architecte-urbaniste au CAUE de la Sarthe et Émilien ROBIN, architecte (Agence BOIDOT-ROBIN) 

2) Lieux de vie : au-delà des normes
Si les normes de construction sont censées contribuer au confort des usagers sont-elles suffisantes et adaptées à tous les publics ?
Intervenants : Fabienne PAUMIER, architecte (Agence Pièces Montées) et François LAUTIER, docteur en sociologie (ergonomie des lieux de travail) 

3) Lieux de culture et musée : concevoir des espaces de médiation
Comment faire en sorte que tous les publics s’approprient l’exposition présentée au-delà de la simple accessibilité des personnes à mobilité réduite ?
Intervenants : Christophe SABARDIN, chargé de mission Tourisme au Conseil général de la Sarthe, Julie BOUILLET, attachée de conservation du patrimoine au Carré Plantagenêt et Manuella MARTINEZ, chargée de communication de l’Espace Faïence de Malicorne

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