Article du site www.actu-environnement.com (28/8/14) :
Rédigé par Laurent Radisson
L'Afnor soumet à enquête publique jusqu'au 20 octobre prochain la version révisée de la norme ISO 14001 relative au management de l'environnement.
Cette
norme, publiée en 1996 et révisée en 2004, incite les organisations à
améliorer durablement leurs pratiques environnementales. Elle a été
adoptée par plus de 250.000 utilisateurs certifiés de 155 pays
différents. Plusieurs évolutions sont prévues dans cette nouvelle version de la norme dont la publication est programmée en 2015.
"Une
nouvelle exigence a été introduite pour encourager les organisations à
s'intéresser davantage au contexte mouvant dans lequel elles évoluent",
indique l'Afnor. Au-delà de la limitation des nuisances et des
dégradations, la norme révisée demande par ailleurs aux organisations
d'être proactives en matière de protection de l'environnement. "Cela
peut inclure la prévention des pollutions, l'utilisation des ressources
durables, l'atténuation et l'adaptation aux changements climatiques, la
protection de la biodiversité et des écosystèmes", détaille
l'Association française de normalisation. Les organisations devront
intégrer également la maîtrise des impacts associés à l'utilisation des
produits et à leur traitement en fin de vie.
Compenser un manque d'ambition de la version précédente
"La
notion d'amélioration continue évolue vers celle d'amélioration de la
performance environnementale, pour compenser un « manque d'ambition »
reproché à la version précédente", précise aussi l'Afnor. Les
évolutions touchent également la documentation, ainsi que la
communication, qu'elle soit interne à l'organisation ou dirigée vers
l'extérieur.
Suite à cette enquête publique, la commission de
normalisation française se réunira le 6 novembre à Paris pour examiner
tous les commentaires reçus. Les contributions de chaque pays seront
ensuite étudiées en février 2015 par un groupe de travail de
l'Organisation internationale de normalisation (ISO). Le projet sera
enfin soumis à un vote final avant sa publication attendue pour le
troisième trimestre 2015.
Basé au Mans, Nileo est un cabinet de conseil, d'audit et de formation à destination des entreprises sur les thématiques : environnement et sécurité. Le blog de Nileo est destiné à partager des actualités et des informations concernant le cabinet ainsi que ses thématiques de prestation.
lundi 15 septembre 2014
lundi 1 septembre 2014
Le défi mondial : résoudre l'équation de Kaya
Article du site www.carbone4.com :
Rédigé par Jean-Yves Wilmotte
L'équation de Kaya a été développé par Yoichi Kaya, un économiste de l'énergie japonais, dans son ouvrage Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability.
L’équation de Kaya se définit comme le produit des ratios suivants :
Si nous voulons limiter la hausse de la température à 2 degrés en moyenne sur la planète d’ici 2050, nous devons diviser les émissions de CO2 par 3 d’ici à 2050 à l’échelle mondiale.
Simulateur sur la page de l'article.
L’équation de Kaya se définit comme le produit des ratios suivants :
Si nous voulons limiter la hausse de la température à 2 degrés en moyenne sur la planète d’ici 2050, nous devons diviser les émissions de CO2 par 3 d’ici à 2050 à l’échelle mondiale.
- PIB / population : c’est notre pouvoir d’achat. La plupart des citoyens souhaitent le voir augmenter de 2% par an minimum, ce qui conduit à le multiplier par 2,2 en 40 ans. Nous allons poursuivre le calcul avec cette hypothèse.
- Energie / PIB: c’est le nombre de kWh nécessaires pour fabriquer un produit ou fournir un service (par exemple un service de transport). Ce ratio s’est amélioré de 30% entre 1970 et 2005 dans le monde. C’est ce que l’on appelle communément l’efficacité énergétique. Diviser ce ratio par 3 en 40 ans suppose d’aller bien plus vite que de par le passé !
- CO2 par énergie : il reflète le mix énergétique (attention ! pas seulement électrique) utilisé par les hummains. Ce ratio s’est amélioré de 10% seulement en 35 ans (1970 à 2005). La division par 3 de ce ratio suppose une pénétration massive des énergies « sans carbone » dans le mix énergétique.
Source : Banque Mondiale
Si on explicite ces évolutions grâce aux facteurs de l'équation de Kaya, on obtient les courbes suivantes :
Source : Banque Mondiale
- L'intensité énergétique du PIB (Energie/PIB) ne baisse plus depuis 2001, ce qui signifie qu’on a du mal à améliorer l’efficacité énergétique mondiale.
- L'intensité CO2 de l'énergie de 2011 ... est remontée au niveau de 1971, ce qui veut dire que malgré le développement des énergies renouvelables, on continue à faire tourner toujours plus les centrales thermiques.
Simulateur sur la page de l'article.
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