Article du site www.entreprises.ouest-france.fr (05/09/2012) :
"Dès lors que les "autodéclarations écologiques" sont possibles, les dérives le sont aussi", note l'Ademe dans le guide publié à l'intention des entreprises qui veulent être vraiment éco-responsables.
L'agence relève ainsi les messages "illégitimes" qui font croire
qu'un produit est écologique, alors qu'il ne l'est que très
partiellement, tels que les faux labels, les preuves inexistantes, la
pseudo-innovation...
Elle propose des tests aux annonceurs et aux agences pour permettre
d'évaluer la qualité environnementale du produit ou service, de voir si
elle est suffisante pour permettre l'utilisation de l'argument
écologique et de vérifier que le message respecte "les grands principes
d'une communication responsable".
"Information claire"
Quant au message lui-même, il lui faudra fournir une information
"claire" sur l'avantage écologique présenté par le produit, avec des
preuves "sérieuses". Les logos et visuels doivent être "sans ambiguïté".
Comment vérifier si le message est éco-responsable ? Par exemple,
pour un 4X4 qui émet 170g de CO2 au km, "vous pouvez mettre en avant sa
performance en matière d'émissions de CO2 par rapport aux autres 4x4,
mais en aucun cas dire que ce véhicule est plus écologique, car il reste
très émissif".
Ce n'est pas écolo d'inquiéter les consommateurs
C'est aussi un comportement non-écologique que d'"inquiéter sans raison
valable ou de manière polémique le consommateur sur la qualité de l'eau
courante pour vendre un filtre à eau ou de l'eau en bouteille".
Non écologique encore d'inciter à gaspiller, à surconsommer - "à ce
prix pourquoi faire attention à votre consommation de gaz ?" -, à
dégrader - par exemple en représentant un véhicule roulant en pleine
nature -, à banaliser la crise écologique, en disant: "Le réchauffement
climatique va permettre de se mettre en maillot de bain toute l'année".
Le guide est consultable à l'adresse http://antigreenwashing.ademe.fr/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire