jeudi 29 mars 2012

Le meuble industriel veut vitaminer le recyclage

Article du site : www.entreprises.ouest-france.fr (29/03/2012) :

"Treize fabricants sont associés dans Valdelia pour valoriser les déchets liés à l’ameublement. Dans les Pays de la Loire, région test pour la collecte et le recyclage, on est en quête d’apports. 

Démantèlement et retraitement

Armoires, bureaux ou canapés vieillissants. Plus question qu’ils aillent encombrer les décharges en plombant les finances des collectivités. Dans le droit fil du Grenelle de l’environnement, un décret du 8 janvier dernier contraint le secteur de l’ameublement à organiser le démantèlement et le retraitement. Avec un niveau d’exigence pour le moins ambitieux.
Pas moins de 75 % doivent être recyclés. Une petite marge de 5 % est seulement autorisée pour la valorisation énergétique. Chacun des secteurs, ameublement pour les particuliers ou à destination des professionnels, est en train d’écrire et de jouer sa propre partition.

 

Ile-de-France et Pays de la Loire pour expérimenter

Dans le second camp, le groupement Valdelia est né fin 2011. Cette société à but non lucratif rassemble treize fabricants engagés dans une démarche de valorisation des déchets. Elle est présidée par Jacques Albert, PDG d’Arféo à Château-Gontier. Une première phase expérimentale a été mise en place sur deux régions : en Ile-de-France et en Pays de la Loire.
« Ces tests vont permettre de déterminer les volumes à prendre en charge. L’une des clés permettant de fixer le montant de l’éco contribution à percevoir en amont », précise Jacques Albert.
Des fabricants de meubles de bureau proposaient déjà un réemploi à titre individuel depuis pas mal de temps. On garde l’armature et tout ce qui va bien et on change les plateaux par exemple. « Nous l’avons fait chez Renault ou chez PSA, mais la démarche reste marginale », raconte-le PDG d’Arféo.
Le groupement n’a pas de soucis pour valoriser les parties métalliques. La ferraille a la cote. C’est nettement plus complexe en revanche pour les panneaux mélaminés avec un marché plus ou moins saturé.

 

Recherche mobilier à recycler

Valdelia va établir un cahier des charges et compte bien décrocher son ticket d’éco organisme délivré par l’État et l’Ademe. L’ensemble mobilier de bureau, agencement de magasin, ameublement hôtelier et tutti quanti représente un gisement annuel de 600 000 tonnes. « C’est un vrai marché, estime Jacques Albert. Une dizaine d’opérations de collecte ont déjà eu lieu dans la région parisienne. Dans les Pays de la Loire, on cherche encore des lots pour activer la mise en route. » Avis aux collectivités, hôpitaux et entreprises souhaitant faire du vide."

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