vendredi 2 mars 2012

The Artist, une belle marque made in France en 10 leçons

Article du site http://lentreprise.lexpress.fr (27/02/2012) : 

Oscars du meilleur film et du meilleur réalisateur pour Michel Hazanavicius, du meilleur acteur pour Jean Dujardin, plus belle musique et plus beaux costumes... The Artist est devenu le film le plus oscarisé du cinéma français. Et si c'était aussi un modèle à suivre pour les entreprises françaises qui veulent conquérir le monde?

Twitter n'existait pas encore mais on imagine sans peine ce que cela aurait pu produire : on se croirait revenu en juillet 1998, après la victoire des Bleus au Mondial de football. The Artist " oscarisé " (#Oscars), c'est la France qui gagne la Coupe du Monde du cinéma! 

Comme à l'époque, où il s'agissait d'une première pour les Français, les 5 Oscars glanés dimanche 26 février à Hollywood par le film de Michel Hazanavicius ont naturellement suscité de nombreux cocoricos... 

Le film est le parfait symbole d'une France qui sait se vendre sur les marchés internationaux, à tel point que Nicolas Sarkozy y est allé de son petit commentaire au micro de RTL, lundi 27 février... 

Le cinéma, c'est de l'art (le 7ème) mais à l'heure du "Made in France" omniprésent, quand on analyse le succès de "The Artist", les entreprises françaises qui veulent conquérir le monde pourraient clairement s'en inspirer... Voici les 10 leçons que nous donne The Artist pour faire du marketing sans faire de marketing. 

1/Un bon produit... 

C'est une Lapalissade mais pour s'exporter, il faut d'abord un bon produit ou service. The Artist, personne ne le niera, est d'abord un excellent film. Il décline comme personne l'art du story telling. Au delà de la forme - un film muet en noir et blanc, qui peut en rebuter plus d'un, c'est un joli conte raconté simplement, avec un début et une fin en happy end. On dit souvent que les Français ne savent pas soigner le scenario. Cette histoire d'acteur sur le déclin qui rencontre l'amour arrive sans problème à nous tenir en haleine.

 

2/En rupture...

On a déjà tout dit sur la difficulté qu'a eu le réalisateur à persuader les producteurs - à l'exception de Thomas Langmann-, à miser de l'argent sur son projet, auquel personne ne croyait : réaliser, en 2012, un film en noir et blanc et muet. Au pays des blockbusters, difficile de faire plus disruptif. C'est pourtant l'une des principales aspérités du film. Un produit en rupture, ça passe ou ça casse. Ici, c'est passé. Mais on ne tire pas le gros lot avec un produit tiède.

 

3/Avec des racines...

Innover ne veut pas dire gommer son histoire. En revisitant le cinéma muet, c'est toute la saga du cinéma américain que nous donne à revivre The Artist. Pas étonnant que les Américains y aient été sensibles. Beaucoup d'entre eux ont même regretté de ne pas avoir eu l'idée. 

 

4/Porté par le bouche-à-oreille...

Le film a été lancé aux Etats-Unis dans quelques salles, mais le bouche-à-oreille a fait le reste. Dans un bruit médiatique assourdissant, où il est compliqué d'émerger, le buzz positif reste le plus beau des médias. Il existe de nombreuses techniques pour générer un buzz positif mais rien ne vaut le point numéro 1.

 

5/Une marque mondiale...

En faisant le choix d'un titre en anglais, le réalisateur du film a d'emblée joué la carte de l'international, évitant de cantonner son film à l'Hexagone. De même, le film n'a pas été présenté aux Oscars dans la catégorie des films étrangers...

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