Article du site www.entreprises.ouest-france.fr (06/01/2012) :
Oséo, la banque publique d’investissement, bras armé de l’État, vient de mener une étude sur 5 500 entreprises innovantes créées en France entre 1998 et 2007.
La Bretagne et les Pays de la Loire arrivent en troisième position dans ce palmarès, derrière l’Ile-de-France et la région Paca. Plus de 60 % des projets concernent les technologies de l’information et de la communication (TIC), les sciences de la vie et les biotechnologies (6 %).
Grâce à leurs fonds propres (92 000 € en moyenne) et aux aides publiques, 85 % des 5 500 entreprises étudiées franchissent le cap délicat de la 3 à la 5 année, baptisé par les auteurs la « vallée de la mort ».
Grâce à leurs fonds propres (92 000 € en moyenne) et aux aides publiques, 85 % des 5 500 entreprises étudiées franchissent le cap délicat de la 3 à la 5 année, baptisé par les auteurs la « vallée de la mort ».
Et 70 % étaient toujours en activité fin 2009. Un chiffre encourageant, car le taux de survie des entreprises classiques après cinq ans ne dépasse pas les 48 %.« Les JEI1 (Jeunes Entreprises Innovantes) s’en tirent mieux et demeurent confiantes malgré la crise », souligne Annie Geay, directrice de l’évaluation et des études d’Oséo.
Pour autant, les turbulences actuelles ne les épargnent pas non plus.
Pour autant, les turbulences actuelles ne les épargnent pas non plus.
En 2012, l’enveloppe innovation de la banque publique devrait demeurer stable à 630 millions. Mais le budget du concours national d’aides à la création d’entreprises innovantes (16,5 millions en 2011) est en baisse de 10 %.
(1) Être reconnue comme "Jeune Entreprise innovante" (JEI), c’est une chance, grâce au statut très attractif créé par l’État en 2004. Il confère aux PME qui investissent au moins 15 % de leurs charges en dépenses de recherche-développement, l’accès à des aides publiques spécifiques et un certain nombre d’avantages fiscaux.
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